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lundi 24 mars 2008

De très bons films...mais très violents

Dernièrement, je me fais une petite virée Fank Miller. C'est gore à souhaits (miam). Âmes sensibles s'abstenir.

1. Sin City ou le culte de la violence esthétique (presque aussi magnifique que Kill Bill)

Et je tiens à préciser que la musique de ce film est superbe.




2. 300 ou l'apologie de la testostérone ("This is Spartaaaaa!")




Bon ciné!

vendredi 7 mars 2008

Les suites à l'honneur: Sin City II et Persépolis II

Et les deux albums du jour sont.....(roulement de tambour).... Sin City 2 : A Dame to Kill For et Persépolis II. Pourquoi les suites? Bon, pour Sin City, c'est parce que ( très logiquement) j'ai fini de lire le premier tome et, pour Persépolis, c'est parce que c'est la seule copie sur laquelle j'ai pu mettre la main (j'attends encore le premier tome). En raison de la récente sortie du dessin animé, la série connaît un regain de popularité et il y a une liste d'attente terrible à la bibliothèque municipale.

Persépolis II:

Je vais commencer cette chronique par avouer ma très grande ignorance. J'ignorais l'existence de cette série (pourtant mythique) jusqu'à ce que je me mette à lire les nombreuses critiques portant sur la récente adaptation cinématographique. Mais bon, vous devrez me pardonner cette lacune que j'ai, d'ailleurs, immédiatement cherché à combler. Bref, tout ça pour dire comment je suis tombée sur Persépolis II.

Le critique: Un très bon album qui mérite pleinement la réputation qu'il s'est taillé. Malgré la gravité du sujet, la lecture reste légère, agréable, facile. J'ai beaucoup apprécié et j'ai bien hâte de mettre la main sur les premier, troisième et quatrième tomes. Que puis-je dire d'autre de ce classique? Tout le monde le connaît déjà.

Comme il n'y a pas grand chose à ajouter, je passe à Sin City.

Sin City 2 - A Dame to Kill For:

Désolée si la critique du premier Sin City a été aussi virulente: le deuxième tome rachète largement les erreurs du premier.

Alors que dans The Hard Goodbye l'intrigue était simple, linéaire, et que le narrateur, Marv, n'offrait à son lecteur qu'une série de vulgarités, A Dame to Kill For est beaucoup plus complexe. Les personnages, d'abord, sont plus subtils, plus étoffés, et surtout, ambigus. On ignore s'il faut sympathiser avec Dwight et Ava, qui s'échangent le rôle de victime et de bourreau. De même, l'histoire est remplie de revirements, de coups de théâtres qui gardent le lecteur en haleine. Finalement, ce qu'il y a de bien, avec cette intrigue, c'est qu'elle se superpose à The Hard Goodbye. On y voit les mêmes personnages (Marv, Goldie, Wendy) qui interviennent parfois dans l'histoire de Dwight, mais on les revoit aussi, sous un angle différent, accomplir les mêmes actions que dans le premier tome (lorsque Marv et Wendy partent à la recherche de Kevin). Cette situation d'intertextualité et de temporalités parallèle rend le livre beaucoup plus intéressant.

Quant à l'image, celle-ci reste riche, même si elle n'est pas aussi poussée que dans The Hard Goodbye.

Bref, alors que Sin City 1 m'avait découragée, Sin City m'a convaincue de poursuivre ma lecture de la série.

Je termine en précisant que j'ai beaucoup aimé les femmes présentes dans l'album: Miho, Gail, Ava. Elles sont fortes, violentes, dangereuses, redoutables. Elle me rappellent beaucoup les tueuses du Deadly Viper Assination Squad, dans Kill Bill, mon film fétiche.

vendredi 22 février 2008

Semaine de lecture et décrochage

Bon alors, cette semaine c'est la semaine de lecture (c'est à dire un congé des classes pour nous permettre de faire nos travaux) et, malgré ce que laissent entendre plusieurs films hollywoodiens de série b, il s'agit malheureusement, dans mon cas, d'une véritable semaine de lecture (et non une virée dans un resort, hélas.) Héhé.

Au menu cette semaine: boulot (même si y'a pas classe, je bosse toujours) et trois travaux à remettre la semaine prochaine (un journal de lecture, un compte rendu critique d'un roman de Jean-Marc Dalpé et une analyse d'un texte d'Yves Bonnefoy que j'ai pas encore finie). Évidemment, qui dit travaux dit procastination et qui dit procastination dit...eh oui....blog!

J'en profite donc pour parler de deux trucs que j'ai lu cette semaine (et que j'aurais pas dû lire parce que j'ai plein d'autres lectures obligatoires à faire).

1. The Chrysalids de John Wyndham (paru sous le titre Re-Birth au États-Unis)

J'avais déjà lu ce roman de science-fiction dystopique dans mon cours d'anglais, au secondaire, en 10e année et j'avais beaucoup aimé, même si j'étais archi nulle en anglais à l'époque. Il s'agit également de mon premier roman dystopique (un genre dont je rafole). En passant par ma bouquinerie préférée, cette semaine, je suis tombée dessus et ça m'a rappelé plein de bons souvenirs alors je l'ai acheté et franchement, j'en suis plutôt contente. J'ai commencé à le lire avant-hier et j'ai pas pu le poser. Je l'ai presque terminé (c'est un roman assez court et, comme c'est une re-lecture, je le lis de façon assez oblique). En plus, je le comprends beaucoup mieux maintenant qu'au moment où je l'avais lu la première fois car je suis beaucoup plus forte en anglais (à l'époque je lisais pas du tout en anglais alors que maintenant, je dévore des classiques anglais bien plus complexes ). Ce qui est bien, donc, c'est que j'ingurgite toute la construction théologique et toute la philosophie dystopique à la base du livre.

The Chrysalids se déroule dans une petite ville du Labrador (au Canada!) dans avenir post-apocalyptique. (vraisemblablement causée par un holocauste nucléaire). Au lendemain de cette catastrophe se forme une société pré-industrielle et ultra-chrétienne qui perçoit toutes anomalies physiques (qui sont très fréquentes à cause de la radiation) comme des phénomènes diaboliques qui doivent être éliminés. C'est ainsi que les animaux et les plantes sont brûlés au moindre signe d'anomalie. De même toute personne qui possède ces caractéristiques est soit tuée, soit stérilisée et bannie.

The Chrysalids raconte également l'histoire de David Strorm et de d'autres enfants (puis, plus tard, jeunes adultes) qui possèdent certains dons télépathiques. En raison d'une telle intolérance sociale, David et les autres doivent cacher leurs habilités de peur d'être exilés à leur tour. De plus, le père de David, Joseph, est le champion du puritanisme religieux et de la chasse aux "déviants" et aux "mutants". David vit donc dans la terreur d'être découvert un jour.

Je recommande fortement ce roman profond (mais d'un style léger) qui fait réfléchir. The Chrysalids est disponible chez tous les bons libraires et est publié, entre autres, par Penguin Publishers.

2. Sin City:

J'ai également fait un tour par ma bibliothèque municipale (qui est une vraie mine d'or de la bd et du comic book) et j'en ai profité pour poursuivre mon exploration du comic book et du graphic novel anglo-saxon (entamée avec Maus et V for Vendetta) en empruntant Sin City, la mythique série de Frank Miller. Eh bien, je dois dire que le premier tome, The Hard Goodbye, est décevant. S'il y a un mot qui peut décrire ce volum, c'est bien "thrash". Tout est thrash là dedans. C'est vraiment le genre flingues et filles à poil mais sans scénario ...Le genre de bd qui peut plaire à des garçons pré-pubères. Enfin, j'ai rien contre les trucs divertissants (ni contre la violence et la nudité car après tout, j'adore Largo Winch) mais, dans le présent cas, la lecture s'avère lassante assez rapidement. En plus, le personnage de Merv, en plus d'être idiot et vulgaire, n'est pas du tout attachant. Il ne que jurer fait répéter qu'il voudrait baiser son agente de probation lesbienne. Vous voyez le genre.

Le seul point fort: le dessin. Miller réussit des images très complexes en employant seulement le blanc et le noir. De plus, les jeux d'angles sont vraiment intéressants.

Mais bon, j'espère que le deuxième tome sera meilleur. Sinon, j'arrête la lecture pure et simple de cette série. Je vais peut-être regarder le film si le tout s'améliore.