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jeudi 13 mars 2008

Chronique dessins animés

J'ai le cerveau en bouillie cette semaine (alors pas le temps de lire grand chose). Également, je n'ai pas parlé de dessins animés depuis le mois de novembre. De plus, j'ai regardé plusieurs films d'animation dernièrement. Le sujet de cette chronique s'imposait donc de lui-même!

1. Futurama: Bender's Big Score

Les personnages de Matt Groening sont de retour...sur DVD. Que dire de Futurama? Ce n'est pas du grand cinéma (en fait, c'est tout le contraire) mais c'est exactement le genre de chose qu'il faut regarder quand on ne veut pas réfléchir et/ou végéter devant sa télé. Ce que j'aime avec Futurama, c'est que ce dessin animé exploite à 100% le genre d'humour absurde, insolite ou aléatoire que l'on trouve parfois dans les Simpsons.

Ma partie préférée du film: la référence pas du tout subtile à Star Wars ("They've built twelve solid gold death stars").

Bref, Futurerama: excellent lorsque vous avez la tête vide et que vous êtes très fatigué.

2. Persepolis

Bon, après avoir fait la promo d'un truc tout à fait trash, je me dois, moralement, de parler de quelque chose de meilleur. J'ai réussi à visionner Persépolis et je dois dire que ce film m'a vraiment touchée. Je lui ai trouvé une dimension très vivante, très humaine. Je ne comprends tout simplement pas comment un film mièvre comme Ratatouille peut l'emporter aux Oscars sur un long métrage complexe et sérieux comme Persépolis.

Je ne dis pas que Ratatouille est un mauvais film (c'est génial si vous êtes en maternelle) mais ce n'est pas du tout comparable au scénario de Marjane Satrapi. Le choix de l'Académie est injustifiable. (Mais, comme on parle des USA, je me doute bien qu'un film qui parle de l'Iran et de l'islam ne puisse jamais être primé par Hollywood. Quel dommage.)

Dernier commentaire: Saviez-vous que le Canada est la plaque tournante mondiale du piratage de film?

vendredi 7 mars 2008

Les suites à l'honneur: Sin City II et Persépolis II

Et les deux albums du jour sont.....(roulement de tambour).... Sin City 2 : A Dame to Kill For et Persépolis II. Pourquoi les suites? Bon, pour Sin City, c'est parce que ( très logiquement) j'ai fini de lire le premier tome et, pour Persépolis, c'est parce que c'est la seule copie sur laquelle j'ai pu mettre la main (j'attends encore le premier tome). En raison de la récente sortie du dessin animé, la série connaît un regain de popularité et il y a une liste d'attente terrible à la bibliothèque municipale.

Persépolis II:

Je vais commencer cette chronique par avouer ma très grande ignorance. J'ignorais l'existence de cette série (pourtant mythique) jusqu'à ce que je me mette à lire les nombreuses critiques portant sur la récente adaptation cinématographique. Mais bon, vous devrez me pardonner cette lacune que j'ai, d'ailleurs, immédiatement cherché à combler. Bref, tout ça pour dire comment je suis tombée sur Persépolis II.

Le critique: Un très bon album qui mérite pleinement la réputation qu'il s'est taillé. Malgré la gravité du sujet, la lecture reste légère, agréable, facile. J'ai beaucoup apprécié et j'ai bien hâte de mettre la main sur les premier, troisième et quatrième tomes. Que puis-je dire d'autre de ce classique? Tout le monde le connaît déjà.

Comme il n'y a pas grand chose à ajouter, je passe à Sin City.

Sin City 2 - A Dame to Kill For:

Désolée si la critique du premier Sin City a été aussi virulente: le deuxième tome rachète largement les erreurs du premier.

Alors que dans The Hard Goodbye l'intrigue était simple, linéaire, et que le narrateur, Marv, n'offrait à son lecteur qu'une série de vulgarités, A Dame to Kill For est beaucoup plus complexe. Les personnages, d'abord, sont plus subtils, plus étoffés, et surtout, ambigus. On ignore s'il faut sympathiser avec Dwight et Ava, qui s'échangent le rôle de victime et de bourreau. De même, l'histoire est remplie de revirements, de coups de théâtres qui gardent le lecteur en haleine. Finalement, ce qu'il y a de bien, avec cette intrigue, c'est qu'elle se superpose à The Hard Goodbye. On y voit les mêmes personnages (Marv, Goldie, Wendy) qui interviennent parfois dans l'histoire de Dwight, mais on les revoit aussi, sous un angle différent, accomplir les mêmes actions que dans le premier tome (lorsque Marv et Wendy partent à la recherche de Kevin). Cette situation d'intertextualité et de temporalités parallèle rend le livre beaucoup plus intéressant.

Quant à l'image, celle-ci reste riche, même si elle n'est pas aussi poussée que dans The Hard Goodbye.

Bref, alors que Sin City 1 m'avait découragée, Sin City m'a convaincue de poursuivre ma lecture de la série.

Je termine en précisant que j'ai beaucoup aimé les femmes présentes dans l'album: Miho, Gail, Ava. Elles sont fortes, violentes, dangereuses, redoutables. Elle me rappellent beaucoup les tueuses du Deadly Viper Assination Squad, dans Kill Bill, mon film fétiche.