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lundi 28 juillet 2008

Lire ou ne pas lire?

Pour tenir un blog de bande dessinée, il faut trouver le juste milieu entre lire et écrire. Je m'explique: si on lit trop peu, on n'a rien à dire sur son blog. Mais si on lit trop, on n'a pas le temps d'écrire. Et, en ce qui me concerne, j'ai passé les derniers jours à trop lire et à trop peu bloguer.

Mais qu'est-ce que j'ai donc pu lire? Eh bien, avant de commencer, si ce n'est pas déjà fait, servez vous du café et asseyez vous dans un siège confortable. Je vous aurai averti.

J'ai d'abord commencé par me taper...accrochez-vous bien...les 20 premiers numéros de Dragon Ball. J'ai donc suivi les aventures de Sangoku depuis sa rencontre avec Bulma jusqu'au premier combat avec le méchant Saïen Végéta. Ça ne paraît rien comme ça mais je me suis quand même tapé la moitié de la série! Et je dois dire que même si c'est pour les enfants et que ça date des années 1990, je suis vraiment restée accro.



De même, pour rester dans la thématique manga, j'ai lu le premier tome de Rave Master (et c'était la première fois que je lisais de droite à gauche. Je dois dire que c'est assez demandant au début.)



J'ai également Lady Snowblood sur ma table de chevet. Je vais le commencer bientôt. Il s'agit du manga qui a inspiré Quentin Tarantino dans Kill Bill (un de mes films préférés). Le personnage d'O-Ren Ishii est censée être un personnage hommage à Lady Snowblood.



Sinon, je me suis mise à lire tous les livres que j'avais honte de n'avoir jamais lus. Du coup, je me suis tapé le premier numéro du chat du rabbin de Joann Sfar et le premier numéro du Combat ordinaire de Manu Larcenet. Pour Larcenet, c'était bien. Simple mais bien. Cependant, je dois dire que pour Sfar, j'ai été un peu déçue. Tout le monde semble dire qu'il s'agit de L'ALBUM à lire mais finalement, c'était pas si extraordinaire que ça. J'ai également Rubrique-à-braque de Gotlib, le premier tome de Lapinot de Trondheim et le premier tome de l'Incal de Moebius/Jodorowski de commandés.
















Je me fais aussi une petite virée Alan Moore. Je viens de terminer The League of Extraordinary Gentlemen et j'attends mes copies de From Hell et de Watchmen. J'aime beaucoup comment Moore reprend tous ces personnages de la littérature anglaise et française ainsi que tous ces clins d'oeil, tous ces jeux d'intertextualité. Il me semble qu'il tisse vraiment une certaine mythologie.








Je lis également toujours Le procès de Kafka, un article de périodique scientifique sur la République de Venise, le dernier numéro de Casemate, le dernier Psikopat et le dernier numéro de Zoo le Mag (disponible gratuitement en ligne).

Aussi, comme le Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, tient présentement une expo estivale spéciale consacrée à la peinture des années 30 intitulée La fabrique de l'Homme nouveau (une expo vraiment trop géniale) et que je raffole de surréalisme, j'en ai profité pour acheté un livre sur Dali et un livre sur De Chirico à librairie du musée. J'ai fini le Dali. Je décortique le De Chirico. Je recommande l'exposition à tous.
Ah oui, j'ai aussi acheté Le Bourgeois-Gentilhomme de Molière et Huis Clos de Sartre dans une bouquinerie. On verra ce que ça va donner.

mercredi 11 juin 2008

Quelques immortels

Parce que je ne lis pas que de la bd et que de temps en temps je regarde aussi des films. En ce qui me concerne, je préfère les vieux classiques; ces films artistiques, joyaux sur pellicules. Parmi mes films préférés:

1. Métropolis de Fritz Lang: Sans ce pionner, vous n'auriez jamais connu Star Wars. Un film allemand de la république de Weimar où l'on peut identifer les courants communistes et fascistes. Superbe. En voici une bande annonce



2. Un Chien andalou de Salvador Dali et Luis Bunuel: Ceux qui lisent mon blog savent peut-être déjà que je suis passionné par le surréalisme. Un Chien andalou est un film expérimental déstabilisant qui, en 17 minutes seulement, parvient à détruire les notions de temps, d'espace, de rationalité. C'est un rêve, un délire filmé à la manière des cadavres exquise et de l'écriture automatique si chers aux surréalistes. Voici une bande annonce explicative beaucoup moins intéressante que le film mais c'est tout ce que j'ai pu trouver:





3. L'Âge d'or de Salvador Dali et de Luis Bunuel: Un peu moins surréaliste et beaucoup plus provocateur qu'Un Chien andalou. Toujours scandaleux et choquant aujourd'hui, le film a été banni au Canada jusqu'en 1981 (soit quelques années avant ma naissance!). En voici un extrait:



4. A Clockwork Orange de Stanley Kubrick: Un film que j'aime bien. Une des rares adaptations réussies de romans dystopiques. L'esthétique violente rend également ce film très choquant. À voir absolument. Une bande annonce (qui rend très peu justice à l'oeuvre):



5. Fahrenheit 451 de François Tuffaut: Le livre ne m'a beaucoup convaincu (l'idée est bonne mais la grammaire très mauvaise). Cependant, le film de Truffaut est nettement supérieur. Curieusement, c'est le générique d'ouverture que je trouve le plus réussi: au lieu lire les noms, ils sont tout simplement récités tandis qu'on voit des antennes de télé en arrière plan. Une bande annonce:



6. Immortel Ad Vitam d'Enki Bilal: Un film plus récent qui n'est pas encore un classique. Je suis une fan inconditionelle de Bilal, autant en bd qu'au ciné. Dans Immortel, tout est beau, étrange et mystérieux. La bande annonce japonaise qui me semble très convaincante: