mardi 6 mai 2008

Robert Crumb, les Moomins et Wonder Woman au coeur de la Grosse Pomme

À New York, que l'on surnomme gentimment "The Big Apple" (allez d'ailleurs savoir pourquoi), j'ai trouvé de la BD partout. Oui oui oui, partout!

D'abord, au Virgin Records (une chaîne multimédia du genre HMV, FNAC ou Archambault) qui se trouvait dans Time Square, j'ai acheté deux trucs très chouettes. Je tiens à préciser que cette succursale de Virgin est en fait un méga magasin qui comporte trois étages des disques et de films. On y trouve également une mini section de livres. Et dans cette mini section de livres se trouve une micro section de "comic books".

Dans cette section de comics, il y avait, entre autres, la première saison complète des strips de Peanuts (Schultz) et l'intégrale de Persépolis (version anglaise, malheureusement). Cependant, ce n'est pas là-dessus que je me suis arrêtée mais bien sur deux albums particuliers.

1. Kafka de Robert Crumb et David Mairowitz, un livre graphique qui raconte la vie et l'oeuvre de Franz Kafka, un auteur que j'aime bien. Comme Robert Crumb était un des auteurs sur ma liste de bédéistes à découvrir, eh bien j'ai sauté sur l'occasion (en plus, aux USA, les livres anglais sont beaucoup moins chers que les livres anglais au Canada).

2. Moomin: The Complete Tove Jansson Comic Strip. Heureux hasard, mon avant-dernière note parlait justement des Moomins et qu'est-ce que je trouve à New York? Eh oui! Bien sûr, il s'agit d'un livre en anglais mais comme l'original est en finlandais (et comme je ne lis pas le finlandais) je me dis que la langue de la traduction importe assez peu.


Au MOMA (Museum of Modern Art): De tous les musées d'arts que j'ai visités (la Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, le Smithsonian à Washington DC, le Musée du Louvre à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York et le Musée des beaux-arts de Montréal), le MOMA est de loin mon préféré. Si je préfère le MOMA (et ce, malgré des files d'attentes absolument infernales), c'est parce que je suis fétichiste de peinture moderne et plus particulièrement la peinture surréaliste. Mes peintres préférés sont de Chirico, Dali et Magritte. J'aime aussi beaucoup les autres grands courants XXe siècles tels que Dada, le cubisme et le pop art.


Ce qu'il y a de cool, au MOMA (à part, bien sûr, tous les merveilleux tableaux), c'est l'importance accordée à la culture populaire dans l'art du XXe siècle. Et qui, aux États-Unis, dit culture populaire dit aussi "comic book". Voici donc quelques trucs de bédé que j'ai trouvé au MOMA.

Il y a d'abord ce tableau de Roy Lichtenstein qui s'intitule "Drowning Girl" (fille qui se noie) et qui, en fait, est une reproduction d'une case lue dans "Run for Love" publié chez DC Comics en 1962. (la bulle se traduit par quelque chose comme:" Je préfère encore me noyer que de demander à Brad de me sauver". L'artiste a même peint de petits cercles sur la toile pour imiter la texture du papier! Voici le texte qui accompagnait le tableau et qui se trouvait sur le site internet du MOMA.

Roy Lichtenstein. (American, 1923-1997). Drowning Girl. 1963. Oil and synthetic polymer paint on canvas, 67 5/8 x 66 3/4" (171.6 x 169.5 cm). Philip Johnson Fund (by exchange) and gift of Mr. and Mrs. Bagley Wright

Lichtenstein found sources for many of his early paintings in comic books. The source for this work is "Run for Love!" published by DC Comics in 1962. In the original illustration, the drowning girl's boyfriend appears in the background, clinging to a capsized boat. Lichtenstein cropped the image dramatically, showing the girl alone, encircled by a threatening wave. He shortened the caption from "I don't care if I have a cramp!" to the ambiguous "I don't care!" and changed the boyfriend's name she calls out from Mal to Brad. In addition to appropriating the melodramatic content of comics, Lichtenstein manually simulated the Benday dots used in the mechanical reproduction of images.

http://www.moma.org/collection/browse_results.php?object_id=80249


L'autre truc que j'ai trouvé (et pris en photo) est cette vidéo de Wonder Woman diffusée sur un mur du musée. La vidéo, qui fait partie de la collection "cinéma" du musée, met en scène la transformation de Wonder Woman et ses effets techniques prodigieux pour l'époque.



C'est tout!

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