lundi 31 mars 2008

Ma sorcière bien aimée

C'est le début du mois d'avril et le site web des éditions Dupuis annonce, pour le mois prochain, la parution du seizième album de Mélusine (par Clarke et Gilson) intitulé Ballet enchanté. Les fan de cette série légère et bien drôle seront sans doute très contents. Pour ma part, je jubile. Mélusine , avec Les Nombrils, est une de mes séries préférées (disons dans la catégorie "bd grand public") et j'avais lues quelques rumeurs sur le blog de Gilson. Je suis surprise de savoir que l'album sera aussi rapidement disponible.

J'espère que l'album sera meilleur que le précédent. D'après moi, Mélusine a atteint son apogée, autant au niveau des gags que du dessin, avec Contes de la pleine lune et À l'école des maléfices. La série a décliné avec les albums subséquents. Néanmoins, il me fait toujours plaisir de voir un nouvel album.

La couverture:


















Pour lire une planche et accéder à la page de l'album dans le catalogue Dupuis, cliquez ici.

dimanche 30 mars 2008

Le nouveau visage de Tintin

D'après la nouvelle (ou encore la rumeur) qui circule un peu partout, que ce soit sur IMDB.com ou encore dans des publications plus sérieuses comme Le Figaro et le Globe and Mail, il semblerait que Steven Spielberg, qui est train de réaliser un film (en anglais) sur Tintin, ait choisit Thomas Sangster, un jeune acteur britannique de 17 ans, pour incarner le reporter du Petit Vingtième.

Sangster a auparavant joué dans Love Actually, avec Hugh Grant, et dans Nanny McPhee.

Le film devrait sortir en salles en 2009.



















La ressemblance entre Sangster et Tintin est-elle convaincante?

samedi 29 mars 2008

Tintin fracasse le record

La gouache réalisée par Hergé pour la couverture de Tintin en Amérique, qui était la pièce vedette d'une ventes aux enchères dédiée exclusivement à la bande dessinée et organisée par la maison Artcurial, a battu tous les records de vente. Il s'agit de la plus haute somme jamais payée pour une planche.

Le prix? ... (roulement de tambour)... 650 000 euros (780 000 avec frais)!

La vente aux enchères avait lieu aujourd'hui.

Sources: le site web de Radio-Canada
http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2008/03/29/001-tintin-record-amerique.asp

jeudi 27 mars 2008

Tintin aux enchères, Uderzo à la radio

Désolée si mes dernières chroniques sont un peu brusquées. Que voulez-vous, c'est la fin de session et c'est à peine si mes travaux de recherche me laissent le temps de dormir, manger, prendre un douche etc.

Mais pour le blog, je prends quelques minutes pour partager deux trucs que j'ai trouvé cette semaine, à ma grande surprise, sur le site de Radio-Canada. Comme je l'ai déjà expliqué, le site de Radio-Canada, que je consulte pour lire les informations (c'est ma source d'actualité principale) ne parle que rarement de bande dessinée. (Et quand il en parle, c'est souvent sans intérêt.)

Cette semaine, par contre, j'y ai trouvé deux bijoux. Le premier, un entrevue radiophonique exclusive avec Albert Uderzo au sujet de sa nouvelle autobiographie, Albert Uderzo se raconte. Ceci est surtout intéressant parce qu'Uderzo n'accorde que très peu d'entrevues.


La deuxième perle est un article qui parle de la prochaine vente aux enchère qui mettra en vedette une gouache qui sert de couverture à Tintin en Amérique, estimée à 280 000 euros (450 000$) ; ce qui serait le plus haut prix pour une bd. L'article mentionne que présentement, le record est détenu par une planche de Bleu sang d'Enki Bilal (ce qui n'est pas étonnant étant donné son talent!) qui s'est vendue à 177 000 euros (plus de 280 000$ canadiens) en mars 2007.

Cet article aborde un aspect que plusieurs critiques et journalistes de bd ont déjà noté: l'importance que prend la vente de planches de bd chez les collectionneurs et la comparaison qu'on fait avec la vente d'art contemporain. Ce phénomène est intéressant parce qu'il ne peut que donner plus de prestige au Neuvième art.

lundi 24 mars 2008

De très bons films...mais très violents

Dernièrement, je me fais une petite virée Fank Miller. C'est gore à souhaits (miam). Âmes sensibles s'abstenir.

1. Sin City ou le culte de la violence esthétique (presque aussi magnifique que Kill Bill)

Et je tiens à préciser que la musique de ce film est superbe.




2. 300 ou l'apologie de la testostérone ("This is Spartaaaaa!")




Bon ciné!

jeudi 20 mars 2008

Pénélope Jolicoeur ou l'envie d'avoir une vie aussi fascinante


La chronique d'aujourd'hui porte sur la blogueuse Pénélope Bagieu, mieux connue sous son nom fictif, Pénélope Jolicoeur. Pénélope Bagieu est l'auteure du blog très populaire "Ma vie est tout à fait fasciante". Ce blog, qui est l'équivalent Internet du phénomène "chick litt" (c'est à dire bouquins de nanas), nous raconte de façon quotidienne les détails anodins (et souvent très drôles) de sa vie. C'est un site bien léger où l'on parle de maquillage, de régimes, de soldes, de Nintendo DS et de mille et uns autre trucs de fille avec une excellente touche d'humour.

Ce que j'aime de ce blog:

1. Il y a impérativement une nouvelle entrée par jour.

2. Il est aléatoire et aborde avec cynisme toute ces banalités ridicules de la vie (l'autre avoue elle même qu'elle parle de trucs sans intérêts comme par exemple le fait de devoir changer une ampoule dans la salle de bain).

3. Il est simple et facile à consulter (pas besoins de mot de passe, comme chez Laurel, et pas besoins d'attendre que l'image soit chargée, comme chez Boulet).

Ce qui est dommage:

Que l'auteure aie fermé les commentaires suite à l'abus des trolls. Mais bon, ce n'est qu'un détail.

L'adresse du blog est http://www.penelope-jolicoeur.com/. Il y également un lien à gauche sous la catégorie "blog".

Pour les intéressés, une version album de son blog est également parue.

vendredi 14 mars 2008

Oyez oyez amis de la littérature...

J'ai trouvé ce super site l'autre jour et j'ai pensé le partager. Il s'agit du site du périodique "Le libraire", une publication distribuée gratuitement qui informe ses lecteurs de tout ce qui se passe de pertinent dans le monde du livre et de l'édition. On y parle de tout: littérature française, canadienne, étrangère. Tous les genres sont abordés (roman, poésie, bd, biographie, best-seller, livres généraux). Je lisais déjà cette publication que je ramassais chez mon libraire, de temps à autre. J'ai découvert leur site par hasard et ce qu'il y a de bien, c'est que toute l'actualité littéraire est mise à jour de façon régulière.

Et ne laissez pas le titre vous tromper; il ne s'agit pas d'un site pour le Québec seulement. Tous peuvent en profiter.

Je laisse le lien ci-dessous. Il sera bientôt rajouté dans la liste de liens à gauche.

http://www.lelibraire.org/



jeudi 13 mars 2008

Chronique dessins animés

J'ai le cerveau en bouillie cette semaine (alors pas le temps de lire grand chose). Également, je n'ai pas parlé de dessins animés depuis le mois de novembre. De plus, j'ai regardé plusieurs films d'animation dernièrement. Le sujet de cette chronique s'imposait donc de lui-même!

1. Futurama: Bender's Big Score

Les personnages de Matt Groening sont de retour...sur DVD. Que dire de Futurama? Ce n'est pas du grand cinéma (en fait, c'est tout le contraire) mais c'est exactement le genre de chose qu'il faut regarder quand on ne veut pas réfléchir et/ou végéter devant sa télé. Ce que j'aime avec Futurama, c'est que ce dessin animé exploite à 100% le genre d'humour absurde, insolite ou aléatoire que l'on trouve parfois dans les Simpsons.

Ma partie préférée du film: la référence pas du tout subtile à Star Wars ("They've built twelve solid gold death stars").

Bref, Futurerama: excellent lorsque vous avez la tête vide et que vous êtes très fatigué.

2. Persepolis

Bon, après avoir fait la promo d'un truc tout à fait trash, je me dois, moralement, de parler de quelque chose de meilleur. J'ai réussi à visionner Persépolis et je dois dire que ce film m'a vraiment touchée. Je lui ai trouvé une dimension très vivante, très humaine. Je ne comprends tout simplement pas comment un film mièvre comme Ratatouille peut l'emporter aux Oscars sur un long métrage complexe et sérieux comme Persépolis.

Je ne dis pas que Ratatouille est un mauvais film (c'est génial si vous êtes en maternelle) mais ce n'est pas du tout comparable au scénario de Marjane Satrapi. Le choix de l'Académie est injustifiable. (Mais, comme on parle des USA, je me doute bien qu'un film qui parle de l'Iran et de l'islam ne puisse jamais être primé par Hollywood. Quel dommage.)

Dernier commentaire: Saviez-vous que le Canada est la plaque tournante mondiale du piratage de film?

vendredi 7 mars 2008

Les suites à l'honneur: Sin City II et Persépolis II

Et les deux albums du jour sont.....(roulement de tambour).... Sin City 2 : A Dame to Kill For et Persépolis II. Pourquoi les suites? Bon, pour Sin City, c'est parce que ( très logiquement) j'ai fini de lire le premier tome et, pour Persépolis, c'est parce que c'est la seule copie sur laquelle j'ai pu mettre la main (j'attends encore le premier tome). En raison de la récente sortie du dessin animé, la série connaît un regain de popularité et il y a une liste d'attente terrible à la bibliothèque municipale.

Persépolis II:

Je vais commencer cette chronique par avouer ma très grande ignorance. J'ignorais l'existence de cette série (pourtant mythique) jusqu'à ce que je me mette à lire les nombreuses critiques portant sur la récente adaptation cinématographique. Mais bon, vous devrez me pardonner cette lacune que j'ai, d'ailleurs, immédiatement cherché à combler. Bref, tout ça pour dire comment je suis tombée sur Persépolis II.

Le critique: Un très bon album qui mérite pleinement la réputation qu'il s'est taillé. Malgré la gravité du sujet, la lecture reste légère, agréable, facile. J'ai beaucoup apprécié et j'ai bien hâte de mettre la main sur les premier, troisième et quatrième tomes. Que puis-je dire d'autre de ce classique? Tout le monde le connaît déjà.

Comme il n'y a pas grand chose à ajouter, je passe à Sin City.

Sin City 2 - A Dame to Kill For:

Désolée si la critique du premier Sin City a été aussi virulente: le deuxième tome rachète largement les erreurs du premier.

Alors que dans The Hard Goodbye l'intrigue était simple, linéaire, et que le narrateur, Marv, n'offrait à son lecteur qu'une série de vulgarités, A Dame to Kill For est beaucoup plus complexe. Les personnages, d'abord, sont plus subtils, plus étoffés, et surtout, ambigus. On ignore s'il faut sympathiser avec Dwight et Ava, qui s'échangent le rôle de victime et de bourreau. De même, l'histoire est remplie de revirements, de coups de théâtres qui gardent le lecteur en haleine. Finalement, ce qu'il y a de bien, avec cette intrigue, c'est qu'elle se superpose à The Hard Goodbye. On y voit les mêmes personnages (Marv, Goldie, Wendy) qui interviennent parfois dans l'histoire de Dwight, mais on les revoit aussi, sous un angle différent, accomplir les mêmes actions que dans le premier tome (lorsque Marv et Wendy partent à la recherche de Kevin). Cette situation d'intertextualité et de temporalités parallèle rend le livre beaucoup plus intéressant.

Quant à l'image, celle-ci reste riche, même si elle n'est pas aussi poussée que dans The Hard Goodbye.

Bref, alors que Sin City 1 m'avait découragée, Sin City m'a convaincue de poursuivre ma lecture de la série.

Je termine en précisant que j'ai beaucoup aimé les femmes présentes dans l'album: Miho, Gail, Ava. Elles sont fortes, violentes, dangereuses, redoutables. Elle me rappellent beaucoup les tueuses du Deadly Viper Assination Squad, dans Kill Bill, mon film fétiche.

dimanche 2 mars 2008

Folies et dédicaces au Salon

Ceux qui me connaissent savent qu'il est dangereux de me laisser seule dans une librairie (c'est comme laisser un enfant diabétique sans surveillance dans une confiserie). Alors, imaginez-moi, toute seule, dans un salon du livre, pendant environ 6 heures. C'est pas surprenant que je fasse des folies!

Les folies:

J'ai premièrement acheté les Poèmes de Stéphane Mallarmé (format poche, chez Gallimard NRF). Ça, cependant, c'est pas vraiment une folie parce que, premièrement, c'est abordable, et puis, deuxièmement, c'est académique (depuis mon cours de symbolisme, le semestre passé, je me suis plus ou moins convertie à Mallarmé, exception faite de Baudelaire). D'ailleurs, à part des milliers de recueils de poésie que j'achète pour l'école, j'ai acheté, il y a quelques années, pour mon plaisir personnel, les Fleurs du mal de Baudelaire et les Poèmes de Nelligan et je ne l'ai jamais regretté. D'ailleurs, si j'avais à vivre sur une île déserte, les Fleurs du mal seraient un des trois livres que j'emmènerais avec moi. Bref, tout ça pour dire que Mallarmé, c'était justifiable (du moins, dans mon esprit).

La folie, c'était d'acheter l'Intégrale du Monstre d'Enki Bilal! La superbe copie me regardait de l'étagère et me suppliait de l'acheter. Je l'ai ouverte et là, en voyant toutes les planches absolument magnifiques (et les couleurs!) j'ai cédé. Je voulais déjà acheter l'Intégrale mais je prévoyais attendre un peu avant de passer. Cependant, quand j'ai vu qu'elle était là, disponible (alors qu'autrement, j'aurais eu à la commander), et qu'en plus, y'en avait qu'une seule copie, eh bien, j'ai pas résisté. Le prix du livre: 109$ (115$ avec la taxe). Mon porte-feuille saigne. Mais au moins, je pourrais lire ce livre sur mon lit de mort et le léguer à mes arrières-arrières-petits enfants.





Les dédicaces:


Je remercie Christ Oliver et Karine Church, les bédéistes qui ont eu la gentillesse de me dédicacer leurs derniers albums: Fish Lecan 5, Maria Dorfinkley et les chats de la Colline du Parlement (Christ Oliver) et Wallaby, la malédicition des minous de la Colline du Parlement (Karine Church, Christ Oliver).




Et je vous défends de rire de mes talents de photographe, hein! Y' une raison pour laquelle j'étudie la littérature et pas la photographie.


>> edit: Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le Salon du livre de l'Outaouais, lisez cet article dans ActuaBD.com